Courchevel : l’écrin alpin

C’est une bien étrange fascination qui dépasse toutes les autres envies: indéfinissable, puissante, organique, cette envie démesurée de neige, de glisse, ou de chalets nous prend chaque année à l’approche de Noël. Cette envie commune de blancheur est cependant liée à un choix, que bien des facteurs inattendus et parfois insoupçonnés viennent bousculer quelque peu les codes du luxe.
Se montrer ou s’isoler, braver le hors piste et l’aventure ou chercher le repos et les promenades, ou simplement apprécier un ski décomplexé jeune et branché. Les stations alpines ne manquent pas d’imagination et d’investissements pour certains colossaux, afin que chaque minute passée soit un souvenir de plaisir et pas qu’un selfie, et autre chose qu’un compromis…

On ne présente plus Courchevel, l’antre du luxe sous toutes ses formes, mais aussi des excès en tout genre, qui font d’elle une exception mondiale.
Au milieu de ces excès, de véritables perles, pour certaines d’élégance, pour d’autres de design ou d’exception gastronomique. Courchevel, c’est aussi un domaine skiable d’exception, qui offre en fin de journée un panorama de retour juste magique sur Bellecôte. Du bling, de la tendresse, du service taillé sur mesure et sans faille, elle sait faire, en opposition à la surexcitation ambiante. Ses prix sont en conséquence, ceux de l’exception; sans relâche, sans temps morts tout au long d’une saison. Mais à la clé, des vacances sans failles, où les enfants sont pris en charge et visiblement heureux. Ce serait la station idéale si les marques ne s’étaient pas approprié l’espace; mais au fond, n’est ce pas cela aussi, son moteur.

© Crédit photos Roland Abele, Jacques Alos & DR